Juan Morilla

Directeur de Projets EPC

Juan Morilla fait partie de TSK depuis 2008, et a représenté la Compagnie au Brésil et au Bangladesh. Actuellement, il est Directeur de Projets EPC (Ingénierie, Achats et Construction, pour leur sigle en anglais) autrement dit Projets Clé en Main.

 

Parlez-moi un peu des projets EPC et ce qu’ils signifient pour TSK et ses clients

Ce sont des projets où le client a besoin d’une production d’énergie que nous lui résolvons du début à la fin, depuis la conception jusqu’à la mise en service, en passant par toutes les phases intermédiaires. Les grands projets ont une durée approximative de 24 à 36 mois, et, selon le cas, exigent le déplacement d’un certain nombre de collègues. Par exemple, nous estimons pour notre prochain projet certains pics de déplacement de 150 employés. Certaines personnes passent cette période complète sur le lieu de destination, et d’autres comme moi le faisons partiellement, mais ce qui est clair, c’est que cela exige une implication très importante de la part de tous.

Qu’est-ce qui a mené TSK à réaliser autant de projets EPC hors d’Espagne ?  

Il y a trois facteurs clé qui expliquent le succès de nos projets à l’étranger : le premier est la capacité d’adaptation de l’entreprise aux « caractéristiques » des différents emplacements de nos projets, que cela soit au niveau politique, culturel etc. Le deuxième est que nous disposons d’une équipe multidisciplinaire très bien formée, à qui le travail ne fait pas peur, et surtout très investie dans le succès de chaque projet. Pour terminer, TSK a fait un pari très décidé sur l’innovation et les énergies renouvelables dans ses projets, et cela s’avère très attractif pour nos clients.

Comment vit-on un séjour si long, loin de sa famille et de son foyer ?  

D’une manière générale, ceux qui nous nous impliquons dans ces projets avons un profil déterminé, en quelque sorte, nous sommes prédisposés à partir en déplacement. Le fait de le faire avec des collègues que l’on connaît déjà, aide à ne pas se sentir seul. J’aimerais aussi mettre en avant les sensations de fierté et d’épanouissement, tant au niveau personnel que professionnel, d’avoir mené à bien un projet de grande envergure dans des environnements très différents, et qui va améliorer la vie de nombreuses personnes. Il s’agit d’une récompense indescriptible.

Quel est, selon vous, l’avantage de TSK pour attirer les talents face à la concurrence ?

TSK offre un environnement idéal pour dessiner un plan de carrière. L’opportunité d’assumer de plus grandes responsabilités est toujours présente, nous avons plus de visibilité et d’importance que dans d’autres entreprises, il suffit seulement de faire un pas en avant et de travailler dur, mais la progression et la reconnaissance arrivent.

Quels sont les nouveaux défis qu’affronte TSK dans le domaine de l’innovation énergétique ?

Dans les prochaines semaines, nous démarrerons le projet Noor Midelt 1 au Maroc. Il s’agit d’une centrale solaire hybride qui combine énergie solaire photovoltaïque et énergie solaire thermique. Ce sera notre projet le plus important jusqu’à aujourd’hui, et il permettra de gérer la production et l’approvisionnement en énergie solaire selon la demande du réseau, palliant de cette manière ce qui est jusqu’à aujourd’hui le plus grand problème des énergies renouvelables, qui est précisément l’incapacité d’être stockée à grande échelle et gérée selon la demande, même au-delà des heures de rayonnement solaire.