La complexité du projet qui a survécu à un ouragan 8 juillet 2020

En 2017, l’ouragan Maria, de catégorie 5, a dévasté l’île. Néanmoins, le projet solaire San Fermín a résisté au désastre, devenant alors un éventuel prototype  pour l’avenir de l’énergie solaire en circonstances semblables.

La région de Loiza, à l’est de San Juan, est habituellement touchée par les conséquences des ouragans, des tempêtes tropicales et des inondations. Pour ce motif, le projet, développé en 2012 en collaboration avec Uriel Renewables inc. et Coqui Power LLC, a supposé un grand défi en raison de son énorme complexité.

Compte tenu de la nature spécifique du projet et de son emplacement, il a été nécessaire de planifier la conception et l’ingénierie en raison des conditions climatiques particulières de la région des Caraïbes, comprenant en plus une diversité de sols très variée. Il a fallu élever les structures des équipements électriques entre 2 et 4 mètres sur le niveau du sol, les protégeant des inondations et les adaptant également pour supporter des vents de jusqu’à 260 kilomètres par heure.

La centrale solaire a été également conçue pour fonctionner dans un milieu électrique difficile, avec 40% de surintensités, problèmes de contrôle de voltage et le besoin d’un système de stockage d’énergie de soutien, ce qui en fait le premier projet photovoltaïque à Porto Rico à respecter les conditions techniques de l’Autorité de l’énergie électrique de Porto Rico (AEE), permettant donc le réglage des puissances active et réactive.

En outre, la fréquence électrique sera ajustable et le voltage pourra être modulé sur le point de connexion au réseau, ajustant ainsi toute fluctuation soudaine d’énergie solaire afin de satisfaire les conditions de réglage de fréquence et de contrôle de vitesse de rampe.

L’installation photovoltaïque possède aussi comme caractéristique unique sa propre station météorologique de prédiction, ce qui permet de préparer la centrale pour les augmentations ou les réductions soudaines de lumière solaire.